La Réserve de Vohimana a pour but de protéger la forêt naturelle des différentes menaces qui pèsent sur elle.

  • Les pratiques ancestrales non durable:  le tavy, l'utilisation du Charbon

Malgré que le Tavy (culture sur-brûlis) ait considérablement diminué grâce à l'intervention des gardes forestiers de la réserve, elle est toujours une menace pour l'environnement une menace. La production de charbon dans les zones avoisinantes de la réserve de Vohimana reste également une menace conséquente. De plus, même la population riveraine utilise encore pour la plupart le charbon pour leur foyer. Il est nécessaire de trouver une alternative à ces pratiques non durables. 

 


  • Le manque de moyens de subsistance

L'approche de l'ONG L'Homme et l'Environnement intègre le développement local dans la préservation de la biodiversité. Néanmoins, les moyens sont encore limités pour pouvoir intégrer l'ensemble de la population dans cette dimension de développement que l'ONG véhicule.  Le manque de promotion d'activités génératrices de revenu (AGR) constitue alors une sérieuse menace à la protection de la réserve Vohimana.

 

Si les gens ne peuvent exploiter la forêt alors qu'il n'y aurait pas d'alternatives pour eux à générer des revenus agricoles, où iraient-ils? Le risque de revenir à des pratiques non durables comme l'exploitation de la forêt est d'autant plus que probable dans ce cas de figure. D'où la nécessité de multiplier les actions de promotion des moyens de subsistance. 

 

Les éboulis ont emporté avec eux une partie des habitations situées autour du relais.
Les éboulis ont emporté avec eux une partie des habitations situées autour du relais.